Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression réunis ce lundi 6 novembre dans la ville touristique du Nord-kivu, réagi sur l’opération « spring bok » mené par les FARDC et la Monusco.
Ils font savoir que « depuis l’arrivée de la Monusco, ça fait 20 ans, plusieurs personnes et des biens matériels ont été enregistrés ». Ils dénoncent également le nombre le plus des déplacés internes, l’augmentation des groupes armés, les villages détruits, les pillages systématiques de nos ressources naturelles du sol et sous-sol, l’agression à plusieurs reprises des armés rwandaises et ougandaises, les violences sexuelles dont les filles et mères.
Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression disent n’est pas d’accord avec cette opération conjointe, « car la Monusco avait déclaré que les terroristes du M23/RDF étaient lourdement armés plus que les militaires des Nations-Unies et mieux organisés plus que les FARDC ».
Ainsi, ils appellent le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu de se désolidariser avec la Monusco avec son plan machiavélique en connivence avec l’ennemi en vue de céder d’autres zones.
Car, disent-ils, cette opération devrait commencer dans des zones occupées par les terroristes du M23-RDF.
Moise Excel à Goma