Selon le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, le principe de zones sécurisées dans la bande de Gaza, épargnées par les bombardements, a été convenu avec l’Etat hébreu. Elles pourraient permettre de soulager la détresse des civils déplacés.
Il n’est pas dans les habitudes de la Maison Blanche d’improviser des déplacements présidentiels à l’étranger. Encore moins dans une zone de guerre. C’est pourtant ce qu’a décidé Joe Biden, à la suite de l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas en Israël, le 7 octobre, lors de laquelle au moins 1 400 personnes ont été tuées.
Le président américain effectuera, mercredi 18 octobre, une visite éclair dans ce pays toujours soumis aux roquettes du Hamas et sur le point de déclencher une invasion terrestre dans la bande de Gaza, après une campagne de bombardements intensifs qui ont coûté la vie à 2 750 Palestiniens.
Outre les risques sécuritaires exceptionnels inhérents à un tel déplacement, qui vont donner des sueurs froides aux services secrets chargés de sa protection, Joe Biden engage la crédibilité américaine dans une crise majeure, susceptible de devenir un conflit régional.
Le Monde