La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a pris la décision de rappeler les militaires impliqués en Afrique du Sud pour répondre aux allégations et rendre compte des événements survenus le dimanche 1er octobre à Beni en RDC.
Dans un communiqué daté du dimanche 14 octobre, l’Afrique du Sud affirme avoir reçu un rapport des Nations Unies contenant des allégations d’actes graves de mauvaise discipline et de mauvaise conduite de la part de membres de la SANDF déployée dans le cadre de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco).
Selon la source, « il est allégué dans le rapport de l’ONU que le dimanche 1er octobre 2023, huit (8) soldats de la SANDF ont été déployés à Beni ont été appréhendés par la Police militaire des Nations Unies (MPNU) pour violation directe du couvre-feu et d’autres réglementations liées à l’exploitation et aux abus sexuels (EAS) ».
Cependant, l’Afrique du Sud regrette qu’en tant que pays contributeur de troupes (TCC), n’ait pas été informée de ces allégations comme c’est la procédure normale, mais qu’elle en ait été informée pour la première fois dans les médias.
« La procédure de rapport n’a pas été suivie par les Nations Unies parce que le conseiller de défense de la RSA ni le représentant de la RSA auprès des Nations Unies n’ont pas été informés conformément à la procédure opérationnelle standard pour tous les TCC », explique-t-on dans le communiqué.
Par ailleurs, des enquêteurs nationaux (NIOS) ont été dépêchés dans la zone de déploiement de la Monusco pour mener une enquête formelle. Une fois l’enquête terminée, la SANDF promet de se prononcer.
Kupa
