Moïse Katumbi, Martin Fayulu…ont haussé le ton pour condamner la tuerie des civils le mercredi 30 août à Goma dans le Nord-Kivu.
Moise Katumbi condamne le « massacre qui vient d’avoir lieu à Goma » ajoutant que les victimes étaient non armées. L’opposant, candidat à la présidentielle parle d’un crime « contre l’humanité ».
Les images qui circulent sont «insupportables» et exige une enquête, a-t-il écrit sur son compte tweeter.
« Nous condamnons le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du Gouverneur militaire du Nord-Kivu », a réagit, pour sa part, Martin Fayulu.
Le candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018 pense que « les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité ».
« Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat », a-t-il tonné considérant que « cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et les responsables punis ».
Le bilan de l’attaque contre la marche des adeptes de la secte Wazalendo s’alourdit. Plusieurs responsables gouvernement et armée ainsi que sources société civile font état de plus de 43 morts. Des personnes tuées par des militaires.
R.K