« Un crime d’Etat a été commis à Goma », alerte le mouvement citoyen LUCHA, 24 heures après la manifestation anti-Monusco de la secte Wazalendo réprimée dans le sang par la Police et l’armée.
Pour la LUCHA, « iI y’a urgence d’une enquête indépendante pour conserver les preuves et établir les responsabilités avant une procédure judiciaire »
« Le nombre des victimes du carnage mené par l’armée contre des civils non armés demandant le départ de la Monusco hier à Goma avoisine la cinquantaine », affirme la LUCHA quand les autorités militaires avancent un bilan de 7 morts.
« D’autres corps sont cachés à l’hôpital militaire du camp Katindo », affirme la LUCHA. Par ailleurs, cette organisation dénonce le fait que « les familles des victimes ont été empêchées de récupérer les corps gardés à l’hôpital militaire de Katindo ».
La marche de la secte Wazalendo contre la Monusco et l’EAC a été réprimée dans le sang le mercredi 30 août à Goma. Leur temple a été même incendié.
R.K