Processus électoral : Le parti de JM Kabund « intentionnellement exclue par le pouvoir en place » (Porte-parole)

Facebook
Twitter
WhatsApp
LinkedIn

Le parti « Alliance pour le
Changement » (A. Ch) de Jean-Marc Kabund est « intentionnellement exclue de l’ensemble du processus électoral par le pouvoir en place ».

Au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 31 juillet au siège de l’A. Ch, le porte-parole de ce parti de l’opposition a rappelé que son parti a été « légalement et régulièrement enregistré au ministère de l’intérieur, conformément aux dispositions prévues à l’alinéa 3 de l’article 14 de la loi n°04/002 du 5 mars 2004 portant organisation et
fonctionnement des partis politiques ».

« Cet enregistrement, a expliqué Ghislain Mwanji, a été la conséquence directe d’un rapport dressé, conformément à la loi
cadre, par le secrétaire général aux relations avec les partis politiques et tous les frais y relatifs
dont les dix mille dollars américains destinés au Trésor public ont été payés ».

Pour lui, « des preuves authentiques ont été délivrées par la DGRAD et la RAWBANK sur autorisation du Ministère de l’intérieur ».

Ghislain Mwanji a affirmé que « l’A. Ch a la totale adhésion populaire » et a réussi, dans un temps record, à
s’implanter sur l’ensemble du territoire national. « Et ce, en s’assurant de la représentativité de
toutes nos 26 provinces en plus de notre notoriété imposante dans la ville-province de Kinshasa ».

Dans cet élan, le porte-parole du parti de Jean-Marc Kabund a laissé entendre que « l’Aliance pour le Changement compte, à ce jour, près de cinquante fédérations implantées à travers le pays, toutes dotées des sièges viables et équipés, auprès desquelles affluent des milliers de membres ». Cela, a-t-il indiqué en substance, « malgré les intimidations du pouvoir en place ».

Les proches de Kabund estiment que « le premier acte d’exclusion du parti à ce processus électoral est
l’hésitation affichée par la Direction Générale du Journal Officiel, service sous tutelle de la Présidence de la République, de publier jusqu’à ce jour dans ses numéros, les Statuts de notre parti politique ».

Ce refus, pensent-ils, viole manifestement les dispositions de l’alinéa 2 de l’article 16 de la loi précitée sur es partis politiques, qui oblige à ce service de l’État à exécuter cette publication sans délai et sans quelconque frais.

La deuxième exclusion, poursuit le porte-parole de l’A. Ch, s’avère être « le refus manifeste de l’actuel ministre de l’Intérieur de
transmettre à la CENI une liste additive incluant le parti Alliance pour le Changement, en ce qui
concerne la dernière liste des partis et regroupements politiques éligibles au processus électoral en cours ».

« Et ce, malgré notre recours préalable lui adressé en date du 29 juin 2023 et le rappel
qu l’avait suivi le 19 juillet 2023″, ajoute-t-il.

« Par ces actes sus-évoqués, le régime en place conscient de son bilan largement négatif et chaotique, résultat de sa gouvernance calamiteuse, ne jurant que par une conservation des
pouvoirs à tout prix, confirme sa volonté d’écarter certains partis politiques et challengers de
taille afin de permettre au Président sortant de briguer, sans compétition équilibrée, un second
mandat, dans l’indifférence de la volonté d’une majorité des congolais qui s’apprête à le
sanctionner lors des prochaines élections », conclut Ghislain Mwanji.

Rachidi MABANDU

Facebook
Twitter
WhatsApp
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Newsletter

Subscribe to our Newsletter & Event right now to be updated.
YouTube
LinkedIn
Share
Instagram