Tshikapa : Une marche de la LUCHA interdite par le maire réprimée par la Police

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La marche du mouvement  de lutte pour le changement (LUCHA) pour réclamer la baisse de la facture d’eau potabl a été brutalement réprimée par par la Police nationale congolaise (PNC) le jeudi 13 juillet à Tshikapa, dans la province du Kasaï.

Plusieurs militants de ce mouvement ont été interpellés de manière brutale et amenés manu militari au cachot du

commissariat la PNC.

« Notre marche de ce jeudi 13 juillet pour réclamer la baisse de la facture de l’eau potable à Tshikapa et la relance de l’eau à Kele vient de subir une autre répression. Alors que nous nous sommes mobilisés

pacifiquement pour exiger le

réajustement du prix de l’eau par la REGIDESO, nos 10 camarades sauvagement tabassés sont à cet instant interpellés au commissariat provincial de la police », a expliqué au NOUVEAUMEDIA.CD Papy Mbaya.

Ce dernier exige la libération des manifestants interpellés tout en dénonçant les conditions dans lesquelles ils ont été emmenés au commissariat provincial de la police Kasaï.

« Nous exigeons leur libération immédiate et condamnons avec véhémence la restriction des libertés publiques orchestrée par le maire de la ville, incapable de stabiliser la situation sécuritaire à Tshikapa », a-t-il ajouté.

Précisons que cette marche a été interdite par le maire de la ville de Tshikapa Faustin Lumu Luabo. Déjà très tôt le matin, les grandes artères ont vécu l’inhabituel. Plusieurs policiers ont été  dépêchés sur terrain pour interdire ces jeunes à manifester.

Le mouvement LUCHA n’a jamais été autorisés à manifester depuis la nomination de l’actuel maire de la ville de Tshikapa. Plus grave, la marche précédente interdite par le maire adjoint, Jean Pierre Ntumba, avait été précédée par une invitation de jeunes de la LUCHA pour une séance de travail. 

Curieusement, le maire adjoint de Tshikapa ne s’est pas présenté le jour de la rencontre avec la LUCHA.

Avec ce qui se fait et qui se vit, il y a lieu de conclure que la mairie de Tshikapa n’a aucunement la volonté de respecter la loi.

Felly Ephraïm à Tshikapa 

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