L’assistant de Chérubin Okende colle à la peau de Félix Tshisekedi. Depuis qu’il est à la tête de la RDC, Tshisekedi fils vient là d’enregistrer le premier meurtre de son régime… à moins de 5 ans de la fin de son mandat.
Il n’est pas question de chercher les commanditaires où le contexte dans lequel l’ancien ministre des Transports, Voies de communication et Désenchantement a été scrupuleusement abattu.
A l’intérieur comme à l’extérieur du pays, cet ignoble assassinat sera un point noir dans le passage de Félix Tshisekedi au pouvoir.
Garant de la Nation, Félix Tshisekedi assume les positifs et les négatifs du régime. Et à combien plus forte raison la sécurité de chacun des Congolais. Si, au régime passé, tout a été jeté sur la tête de Joseph Kabila, aujourd’hui il est plus que normal qu’on attribue la disparition de Chérubin Okende à Félix Tshisekedi qui est le numéro un des Congolais.
Quitte au Président de la République à se démarquer de son prédécesseur. Il est déjà bon que le chef de l’État annonce que tous les moyens seront mis en œuvre « pour que cet acte crapuleux soit puni de la manière la plus ferme ». Ce pas réalisé par Félix Tshisekedi ne doit pas s’arrêter là.
En effet, l’opinion nationale comme internationale veulent voir ces enquêtes aboutir par un procès équitable. La justice doit répondre à la question « à qui profite le crime ? », en d’autres mots, « qui a tué Chérubin Okende ? ».
Au delà d’un procès équitable, les coupables, s’ils sont connus, devraient purger leur peine quelque soit leur bord politique.
C’est à seulement à ce prix que Félix Tshisekedi pourrait se nettoyer dans l’opinion.
Rédaction