La session ordinaire de l’examen d’État 2022-2023, lancée lundi, à partir de Katanda, province du Kasaï-Oriental, s’est déroulée partiellement dans des zones sous occupation du M23 au Nord-Kivu, en RDC, a appris l’ACP de la société civile.
« Ce que nous pouvons déplorer en province du Nord Kivu 1, c’est la question des finalistes. Le gouverneur du Nord Kivu vient d’annoncer qu’il y’a déperdition de 24.877 finalistes. C’est déplorable parce que beaucoup d’élèves de Rutshuru n’ont pas passé l’Examen d’Etat (…) ce que nous déplorons (…) », a déclaré ,Chérubin Imani, membre de la société civile du Nord-Kivu.
« Dans notre province, cette session se déroule dans un contexte particulier de guerre d’agression du M23, comme au cours des examens hors sessions en mai dernier. Malgré la perturbation des activités scolaires par les terroristes du M23, le gouvernement provincial du nord Kivu en collaboration avec les services provinciaux de l’EPST, a tout mis en œuvre pour encadrer et intégrer les apprenants(…) », a confié, pour sa part, le gouverner militaire de cette entité, le Lt-général Constant Ndima.
« Lsession ordinaire de l’examen d’Etat 2023, reçoit 1.002.806 candidats, dont 411.621 filles représentant 41% et 591.185 garçons. Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales », a affirmé à Katanda, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST),Tony Mwaba Kazadi, lors du lancement solennel de l’Exétat 2023.
Jeancy MABANDU