Les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume Uni , la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et la Délégation de l’Union européenne ont fait, ce vendredi 2 juin, une déclaration à travers laquelle ils recommandent à la CENI une concertation avec la société civile et les partis politiques.
« Nous recommandons vivement à la CENI de s’engager avec un maximum de transparence et de réactivité, en dialogue avec toutes les parties prenantes, afin de renforcer la confiance de la population congolaise dans les résultats de ces efforts », ont écrit ces pays partenaires de la RDC.
Dans sa déclaration, la Communauté internationale dit avoir pris note du nettoyage interne du fichier électoral par la CENI et de l’audit qui s’en est suivi. Cependant, poursuit-elle, « nous constatons les préoccupations que la mise en œuvre de l’audit n’a pas favorisé la perception par le public d’un contrôle indépendant et transparent, manquant ainsi une occasion importante de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes ».
Néanmoins, la Communauté internationale reconnaît que « depuis décembre, le personnel de la CENI a relevé d’immenses défis logistiques et techniques pour inscrire des millions de Congolais sur les listes électorales dans un laps de temps très court, parfois au péril de leur vie ».
Elle note également « des préoccupations soulevées concernant les insuffisances techniques, les incidents de corruption de fonctionnaires et le détournement de matériel électoral ainsi que des mesures prises par la CENI et les autorités pour y répondre ».
R.K