On spécule trop sur cette pauvre dame qui, durant ses trois mandats électifs, n’a fait que respecter son engagement avec sa base de la circonscription de la Funa à Kinshasa et oeuvrer pour la visibilité de son camp politique.
On continuera à le faire tant que la très combattue député nationale Henriette Wamu choisira le silence comme arme pour se défendre contre ses adversaires et aussi face à ceux qui la considèrent à tort ou à raison comme la mal aimée du camp au pouvoir.
Dans Kinshasa, tout le monde le dit que seule Wamu a été superbement ignorée dans les nominations survenues jusque-là. Tous ont été servis, ont obtenu des postes en guise de récompense pour le soutien apporté au Président Félix Tshisekedi.
Même ceux qui ont été cités dans les sales affaires. Henriette Wamu est restée clouée à son siège de député à l’Assemblée nationale. Méritait elle ce traitement? A-t-elle mal choisi ses partenaires politiques?
À l’occasion de la succession de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, elle a été déboutée. Est-ce par manque de parrain que son nom ne revient pas dans les nominations au sein du Gouvernement? Faut-il pour elle de ramper pour ne fusse que obtenir un poste de gestionnaire d’entreprise?
Parfois j’ai pitié d’elle, cette femme battante toujours au premier loge avant la prise du pouvoir et aussi restée loyale en sept mois de la fin du pouvoir. Sous Joseph Kabila, elle avait dit non à une offre pour un poste ministériel en échange d’une défection. Elle avait choisi de continuer avec Étienne Tshisekedi qu’elle n’a jamais trahi ni quitté.
Amiral Georges Tamba