Le Premier ministre de la RDC a lancé, ce jeudi 18 mai à Kinshasa au nom du Président de la République, les travaux du colloque international sur la justice constitutionnel et le contentieux électoral.
D’entrée de jeu, le Premier ministre congolais a, en présence des participants et invités de marque, rassuré de l’accompagnement de son Gouvernement dans la réussite de ces assises.
« C’est un grand honneur, pour moi, de représenter Son Excellence Monsieur le président de la République à l’ouverture de ce colloque international dont l’objectif est de servir de cadre de réflexion sur le rôle de la justice constitutionnelle dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie. C’est l’occasion, pour moi, de féliciter le Président de la Cour constitutionnelle pour cette initiative. Et, je le rassure de l’accompagnement de mon Gouvernement dans la réussite des présentes assises », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le Chef du gouvernement a, tout d’abord rendu hommage aux partenaires locaux et internationaux impliqués pour la tenue de ces travaux, avant de souligner que ce colloque arrive à point nommé, et constitue une bonne base pour les contentieux à venir en RDC, «… Ce, après trois cycles électoraux réussis », précise le Premier ministre Sama Lukonde.
Pour sa part, la ministre d’État en charge de la Justice, Rose Mutombo, a particulièrement remercié le président Félix Tshisekedi pour son engagement sans faille à l’établissement et à la consolidation de l’État de droit, son continuel soutien de corps judiciaire et son intérêt à améliorer la justice en République démocratique du Congo.
À son tour, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle, a mis en évidence le rôle et la place de la justice constitutionnelle dans une démocratie et dans la consolidation de l’État de droit.
Le présent colloque entend ouvrir une réflexion sur la place de la justice constitutionnelle dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie constitutionnelle. Au total, cinq panels sont prévus pour décortiquer la thématique centrale dont le panel 1 se penchera sur la contribution de la justice constitutionnelle à l’État de droit et à la démocratie.
Le deuxième va décortiquer la Constitution et les autres normes de référence du juge constitutionnel. Pour le troisième panel, il s’agit de réfléchir sur l’objet du contrôle de constitutionnalité. Le quatrième évoque la question du juge constitutionnel et les autres juges : Subordination, Complémentarité ou concurrence ? Enfin, le juge constitutionnel et le contentieux électoral feront objet des l du cinquième panel.
R. KAMBUNGU
