La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté l’audit externe du fichier électoral avec l’équipe mixte d’experts nationaux et internationaux sélectionnés à l’issue de l’appel à candidature lancé le 9 mai.
Les cinq experts sectionnés sont à pied d’œuvre et devront travailler jusqu’au 20 mai pour exécuter cette tâche.
A la CENI, on soutient que « l’objectif global de l’audit externe du fichier électoral est d’une part, d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en identifier les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives ».
D’autre part, selon toujours la Centrale électorale, « cette démarche vise aussi à formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral ».
Mais cette démarche de l’équipe Kadima n’est pas du goût d’un groupe des Congolais. Parmi eux, les deux confessions religieuses, à savoir : la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC).
Ces structures ne comprennent pas pour et comment la CENI, organisatrice des élections, puisse elle-même engagé les experts pour l’audit externe du fichier électoral. D’où leur appel à Denis Kadima de réunir les principaux acteurs afin de discuter sur certaines questions liées au processus électoral.
De l’autre côté, le quartio composé de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo ne jurent que par une expertise internationale. Ils ont émis de réserve quant à la transparence du groupe d’experts engagé pour l’audit externe du fichier électoral.
C’est dans cette ambiance que les cinq experts retenus pour cette tâche vont pouvoir travailler de sorte à donner des réponses satisfaisantes pour toutes les parties.
R. KAMBUNGU
